Le gouvernement suit la recommandation de la Banque de France
Dans un communiqué diffusé le 8 décembre 2022, Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, a dévoilé le taux du PEL pour 2023. Une décision qui suit les recommandations de la Banque de France : François Villeroy de Galhau, son gouverneur, a estimé nécessaire de revaloriser les Plans épargne logement en France.
Le ministre précise qu’il s’agit de la première revalorisation du PEL en 22 ans. Depuis le 1er janvier 2016, en outre, les PEL ouverts n’obtenaient qu’un taux de 1%. Un taux bas qui a causé un désamour pour ce produit d’épargne, malgré le bonus et la possibilité d’accéder à un prêt d’épargne logement à tarif préférentiel, notamment pour exécuter des travaux d’amélioration énergétique.
Le ministre précise qu’il s’agit de la première revalorisation du PEL en 22 ans. Depuis le 1er janvier 2016, en outre, les PEL ouverts n’obtenaient qu’un taux de 1%. Un taux bas qui a causé un désamour pour ce produit d’épargne, malgré le bonus et la possibilité d’accéder à un prêt d’épargne logement à tarif préférentiel, notamment pour exécuter des travaux d’amélioration énergétique.
Quel taux pour le PEL en 2023 ?
L’annonce revient de fait à confirmer la rumeur qui prêtait au PEL un taux de 2% dès le 1er janvier 2023. Ce taux va s’appliquer aux nouveaux PEL ouverts après cette date, car le taux du Plan épargne logement est fixe sur toute la durée de son existence… et fixé à la date d’ouverture du contrat. De fait, comme le souligne le communiqué, le nouveau taux « ne concernera donc pas le stock de PEL existants ».
Cette particularité des PEL, le taux fixe qui n’évolue pas, est également au centre de la politique publique qui vise à convaincre les Français à fermer les vieux PEL encore ouverts. Ces derniers, souvent remplis jusqu’au plafond, bénéficient encore de taux très élevés, parfois supérieurs à 3 ou 4% par an. Un niveau trop élevé qui ne convainc pas à la fermeture, face aux taux bas des produits bancaires actuels.
Cette particularité des PEL, le taux fixe qui n’évolue pas, est également au centre de la politique publique qui vise à convaincre les Français à fermer les vieux PEL encore ouverts. Ces derniers, souvent remplis jusqu’au plafond, bénéficient encore de taux très élevés, parfois supérieurs à 3 ou 4% par an. Un niveau trop élevé qui ne convainc pas à la fermeture, face aux taux bas des produits bancaires actuels.